Le film « Souffle le Cers et coule l’Orb » sera diffusé pas très loin de l’embouchure de l’Orb, au Somail, au bord du Canal du Midi, le 9 septembre à la tombée de la nuit dans le cadre des rencontres « Coup de projecteurs » organisées par l’ACCILR.
Si vous ne pouvez pas venir… Le film est toujours visible ici.
Trois ans qu’on planche dessus et voilà enfin ce livre dans les bacs des librairies de Sète et du Bassin de Thau. Et sur commande à mt7@orange.fr
Elle est la plus importante coopérative conchylicole de France en nombre d’adhérents. Elle a eu cinquante ans en 2019. La coopérative des Cinq Ports (Marseillan, Mèze, Loupian, Bouzigues et Sète) permet d’acquérir à moindre coût des tables d’élevage d’huîtres et de moules sur la lagune de Thau, moyennant le versement à la coopérative d’un capital échelonné mensuellement sur plusieurs années. Ce capital est remboursé au moment de la cessation d’activité ou du départ en retraite. Les tables reviennent à la coopérative, favorisant ainsi l’installation de nouveaux conchyliculteurs et conchylicultrices au fil des ans.
L’étang de Thau relève du domaine public maritime. Les concessions conchylicoles y font l’objet d’autorisations d’occupation temporaires (AOT) accordées par l’Etat. Les premières expériences d’élevage d’huitres et de moules à l’étang datent de la fin du XIX° siècle, pour connaître un essor important après 1945. Ces tables conchylicoles étaient souvent achetées par des viticulteurs ou par des professions libérales.
Les conflits d’usages avec les pêcheurs de l’étang furent nombreux tout au long du XX° siècle, l’implantation de ces tables les privant de lieux privilégiés de pêche de coquillages. Au début des années 60, les « parqueurs » réclament à l’Etat un remembrement pour rationaliser l’installation de ces tables et agrandir leur périmètre d’implantation. Les pêcheurs, qui y voient une fois encore la colonisation de « leur » espace considéré comme naturel, réclament en dédommagement l’obtention de tables pour leur profession. A la faveur du soulèvement de mai 1968, ils posent à nouveau leurs conditions. Après plusieurs manifestations et blocages, réunions et concertations entre Etat, parqueurs, représentants syndicaux des pêcheurs et prud’hommes de l’étang, un accord est enfin trouvé. Le 29 juin 1968, les pêcheurs obtiennent 340 concessions, soit 680 tables, représentant un quart de l’ensemble des concessions existantes et fondent dans la foulée une coopérative pour les gérer collectivement.
La création des Cinq Ports, le remembrement des tables, leurs nouvelles implantations, régulières, organisées par lignes et par zones telles qu’on les connaît aujourd’hui, marque le début de l’expansion de la conchyliculture dans l’étang de Thau.
Un ouvrage collectif retrace cette histoire, pour l’inscrire dans l’histoire des luttes porteuses d’innovation sociale et en transmettre la mémoire. Il réunit les collaborations de Didier Aspa, Denis Regler, Christian Dorques, Hélène Morsly, Pierre Sécolier, Nicole Martelly, Erika Gervasoni. Coordination : Hélène Morsly. Direction artistique : Cécile Doumayrou. Responsable éditoriale : Nathalie Douay. Photographies d’Alain Tendero.
Allez, on repart… On a calé quelques dates. Et donc cela reste aléatoire. Comme tout le reste.
On attaque à Mèze, au cinéma Le Taurus, le 20 septembre à 18h. Après y avoir présenté le dernier film le 8 mars dernier, on se regardera mon tout premier, « Joutes, la relève » dans le cadre des Journées du Patrimoine.
Et puis après on fait le tour des médiathèques du bassin de Thau. Je vous ai déjà dit que j’aime beaucoup les médiathèques ? Oui ? Alors : le 10 octobre à 15h à Mitterrand à Sète, le 16 octobre à 18h à La Fabrique à Marseillan, le 23 octobre à 18h à Montaigne à Frontignan.
Et puis, enfin, enfin, le film sera projeté dans le quartier du tournage, à l’Ile de Thau, c’est pas trop tôt, à Sète, le 6 novembre à 18h à La Passerelle. Pourvu que… On croise les doigts.
La tournée occitane est reportée au mois d’octobre 2020. On reprendra dates quand on les aura, quand on le saura…
Grâce à la tournée organisée par Occitanie films, habitant.e.s de Thau, et même d’ailleurs, vous ne pourrez pas rater les projections du film Sète, des femmes au fil de Thau. Cela ressemble un peu à une tournée d’adieu… mais, vous le savez, ami.e.s de Thau, j’ai un petit côté Charles Aznavour, je reviens toujours !
On commence par Montpellier, à l’initiative d’Hérault Sport, pour la journée des droits des femmes. Ce sera le vendredi 6 mars à 14h à la médiathèque PierresVives à Montpellier.
On enchaîne le 8 mars à 17h à Mèze au cinéma Le Taurus. On s’arrête un petit moment et on reprend en avril à La Passerelle, à l’Ile de Thau à Sète, lieu de tournage du film, le vendredi 3 avril à 18h.
En juin, on s’exporte à mon pays natal, à Toulouse, allez le Stade, le 19 juin à 21h, là encore dans un bar, l’Astronef, à l’initiative des Videophages.
Le 11 mai, le Felco-creo qui regroupe les enseignants d’occitan de l’Education nationale, organise une journée à Bouzigues autour de la biodiversité sur l’étang de Thau. J’interviendrai à partir de 15h30 avec la présentation d’extraits de films. Le programme est ici :
Le 30 novembre à 18h, à la médiathèque Mitterrand à Sète, dans le cadre du mois du film documentaire, projections de Bufa lo Cèrç e raja l’Orb… E filma Miquel Cans(Souffle le Cers et coule l’Orb… Et filme Michel Cans).
Soirée animée par l’association Quais des Docs. Le 23 novembre, toujours dans le même cadre et dans le même lieu, et à la même heure, conférence de Claude Alranc sur les animaux totémiques en Occitanie et diffusion du film Ce qui nous lie. Soirée organisée en partenariat avec le Cercle occitan sétois.
L’année commence comme la précédente s’est terminée. Vu enfin Fuocoammare. En pleurs et en rage. Il faut voir Fuocoammare. Parce que comme dit précédemment, quand c’est bien fait un film, on se rend compte qu’on a beau savoir, lire, écouter, entendre, ce que l’on aura vu là restera longtemps en tête. Il y a des films, beaucoup, et il y en a quelques uns de nécessaires. Et, non, ce n’est pas qu’une question de sujet, de « thématique », mais bien de manière de faire. Le travelling et la morale. Là, ici, c’est juste et c’est parce que c’est juste que cela reste en nous bien après être sortis de la salle de cinéma.
Et sinon on peut faire le détour par ce site-là, par exemple.
On peut, en ce début de nouvelle année, aller voir un nouveau film en Noces et banquets, des enfants du quartier de l’Ile de Thau à Sète qui jouent au rugby, Le rugby est un jeu d’enfants, en guise d’hommage à un journaliste sportif, écrivain et humaniste rare, Jean-Paul Rey, atteint d’une méchante maladie.
Le film sera présenté le 4 février à la MJC La Passerelle à Sète, en compagnie d’une très chouette comédie documentaire de Paul Lacoste, Poussin. Ce sera à 16h. Pourquoi 16h ? A l’heure du thé ? Parce que deux heures après, vers les 18h, débute pour la belle équipe de Guy Novès (autant dire « mon » équipe !… Allez Toulouse…) le Tournoi des VI Nations par le fameux crunch France-Angleterre. A vos marques…
Et enfin à noter la date du 12 mai. Mes saisons de Sète sera projeté à la Maison du Peuple de Balaruc-les-Bains. Le film est posé sur la table de travail depuis 2008. Il était donc temps. Il sera temps. L’occasion de redire que les graphismes des films sont toujours réalisés par Cécile Doumayrou, et que c’est beau.
Espérant le mieux mais craignant le pire, la bonne année tout de même.
Janvier 2017
Et toujours en Noces et banquets, on peut revivre ici quelques moments de la journée avec Magyd Cherfi à l’Ile de Thau le 17 décembre dernier.